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Colombie - Du sud au centre - Juillet 2018

Etape 2 - Popayan - Bienvenido en la ciudad blanca

Mercredi 4 juillet 2018. Réveil de très bonne heure ce matin. Nous sommes arrivés vers minuit et demi à Popayan. Cerise sur le gâteau, notre chauffeur ne connaissait pas la route de notre hôtel. Heureusement, Google Map est mon ami, et c'est grâce à son gps et à la carte que j'avais téléchargée préalablement en France que nous allons nous en sortir. Un petit coup de fil en pleine nuit et notre hôte vient nous chercher pour nous conduire jusqu'à la réception. Hôtel plutôt sympa, mais légèrement excentré du centre de Popayan. Je laisse Léa se reposer un peu ce matin, et je file visiter Popayan***, la ciudad blanca.

Juste deux petites heures pour visiter la ville. Un peu juste à mon goût. Mais c'est à ce prix seulement que nous pourrons être de nouveau dans les temps de notre voyage et arriver ce soir à San Agustin***, prochaine étape de notre voyage. Et puis, cerise sur le gâteau, nous n'avions pas prévu de dormir cette nuit à Popayan... mais 200 km plus au sud, à San Juan de Pasto, où il n'y a strictement rien à voir. Du coup, je suis plutôt gagnant. La preuve, me voici devant la belle église blanche de Santo Domingo***.

Pour ce qui est de cette église, pas grand chose à dire. Et pour cause, elle est fermée à cette heure. Je dois donc me contenter de sa façade immaculée et de son portail en pierre. Autant le dire tout de suite, Popayan est au sud de la Colombie ce que Carthagène est au nord : un joyau de l'époque coloniale. La ciudad blanca comme on l'appelle est célèbre pour ses édifices aux couleurs pastel, ses églises immaculées et ses palais qui bordent la place principale.
La place principale, justement la voilà. Parque Caldas***, du nom d'un des héros de l'indépendance colombienne. D'ailleurs sa statue trône en plein milieu du petit parc ombragé aménagé au centre de la plaza mayor. Un lieu très sympa où fleurissent orchidées et hortensias à l'ombre de palmiers géants et autres araucarias.

Point névralgique du Parque Caldas : la catedral basilica de Nuestra Señora de la Asuncion de Popayan***. Avec sa façade immaculée, ses colonnes majestueuses et sa coupole blanche, elle ne passe pas inaperçue. Encore moins sous cet incroyable cielo azul.

Dans le prolongement de la cathédrale, se dresse l'autre grand monument de la place : la Torre del Reloj, autrement dit la Tour de l'Horloge**. Celle-ci domine l'angle sud-ouest de la place. Bâtie entre 1673 et 1682, elle est surnommée le "nez de Popayan" à cause de la forme de ses deux fenêtres voûtées qui encadrent l'horloge et qui rappellent deux narines.

Tout autour de la place se dressent d'immenses palais, vestiges de la splendeur et de la richesse passées de la ville, qui abritent aujourd'hui essentiellement des banques. Etonnant, non ? Pas vraiment, hélas.

Retour à la cathédrale. Cette fois-ci, j'ai de la chance. Elle est ouverte au public, et déjà bien garnie malgré l'heure matinale. Photo prise à la sauvette. Les caméras sont interdites la plupart du temps dans les lieux de culte colombiens. Juste le temps de prendre un cliché, pas un de plus, simplement pour rappeler que cette église est passée à travers toutes les tempêtes du temps. Détruite et reconstruite trois fois après des tremblements de terre, dont le dernier, en 1983, fit chuter une partie de la grande coupole et causa la mort d'une soixantaine de fidèles.

Retour sur la place. A cette heure matinale, les rues sont encore désertées. Mais qu'on ne s'y trompe pas, dans la journée, elles sont très fréquentées, et plus encore à la tombée de la nuit quand les étudiants envahissent la ciudad blanca. C'est à la fin de l'année 1536 que les conquistadors espagnols, après avoir fondé Cartagena de Indias, au nord, s'enfoncèrent dans les terres qu'ils appelaient alors la Nouvelle-Grenada. L'Andalousie toujours...

Le 13 janvier 1537, la ville de Popayan est fondée. Sebastian de Belalcazar décide de bâtir une nouvelle ville sur le bord du rio Cauca pour en faire une étape stratégique entre Quito, au sud, et Cartagena, au nord.

Quant au nom de Popayan***, il vient de l'association des mots quechua "pampa" et "yan", soit "vallée" et "fleuve". La ville devient alors rapidement un lieu de villégiature prisé par la noblesse espagnole qui apprécie son climat agréable. Popayan devient rapidement une des villes les plus riches de l'empire colonial espagnol.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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